VISITE de la SYNAGOGUE D'INGWILLER ( Alsace ) imposant édifice de style byzantin .

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imposant édifice de style byzantin

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INGWILLER - le village 

INGWILLER - PORTES et HEURTOIRS

INGWILLER - les EGLISES

INGWILLER - La Synagogue - vues extérieures

INGWILLER - La SYNAGOGUE - visite intérieure

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visite de la SYNAGOGUE
JOURNÉE du PATRIMOINE
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Remerciements à Monsieur Michel LEVI, talentueux vulgarisateur, pour ses précisions sur les rituels du judaïsme autre fois pratiqués dans la magnifique synagogue guindailler . Cette visite en petit groupe restera un intense moment d’émotions par la densité des informations que nous a livré notre mentor, par la clarté de son exposé, par les constantes références aux multiples ressemblances entre les divers rituels des religions du « Grand Livre « ( la Bible ) . De telles visites soulignent l’absurdité des extrémismes et des exclusions en matière religieuse, et la forte personnalité de cet homme,et son humanisme, sont un atout considérable pour une meilleure compréhension entre religions .

Contexte historique

Du fait de sa situation cultuelle liée à l’exception Alsaço-Lorraine, héritée de leur occupation par l’Empire Allemand de 1870 à 1918, Ingwiler possède trois bâtiment religieux plutôt imposant pour un village de cette importance . INGWILLER était une paroisse protestante à part entière ; ses registres paroissiaux protestants sont conservés depuis 1570 . Rayonnant sur plusieurs villages, son influence religieuse s’exerçait sur Menchhoffen et Obersoultzbach directement desservis par le pasteur d'Ingwiller, alors que Lichtenberg, Wimmenau et Reipertswiller l'étaient par un diacre . 
Le village comporte donc une étonnante Synagogue, édifice monumental d’un style apparemment byzantin par sa coupole de cuivre rutilant ; édifice daté de 1822, cultuellement désacralisée elle est placée sous la surveillance de l’église réformée .   

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     ANCIEN TESTAMENT ou TORAH ,

quelle différence 
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La Torah est un ensemble de cinq livres sacrés du Judaïsme . C'est la première partie de la Bible hébraïque qui évoque le parcours du peuple juif, depuis la création du monde jusqu'à la mort de Moïse avant l'entrée en Terre promise . C'est le livre sacré du judaïsme .

L'Ancien Testament ou Ancienne Alliance ( en grec : ἡ Παλαιὰ Διαθήκη -- hê Palaià Diathếkê ) est l'expression utilisée dans la tradition chrétienne pour désigner l'ensemble des écrits de la Bible antérieurs à Jésus-Christ . L'Ancien Testament est donc la Bible juive ( également appelée Bible hébraïque ou Tanakh ). Pour les chrétiens, il forme la première partie de la Bible. La deuxième partie, appelée Nouveau Testament, étant constituée de l'ensemble des livres relatifs à la vie de Jésus-Christ ( Évangiles, Actes des Apôtres, Épîtres, Apocalypse ) . 
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Remerciements à Monsieur Michel LEVY, talentueux vulgarisateur, pour ses précisions sur les rituels du judaïsme autre fois pratiqués dans la magnifique synagogue d’INGWILLER . 

Le Sefer Torah (en hébreu: livre [de] Torah ou rouleau de Torah ) est une copie manuscrite de la Torah ( ou Pentateuque ), le livre le plus saint et révéré du judaïsme . Les conditions standard dans lesquelles il est réalisé sont extrêmement strictes et uniquement exécutées par des scribes professionnels ( Sofrim ) . Une fois réalisé, il est entreposé dans l'endroit le plus saint de la synagogue, l'Aron Kodesh ( « Arche sainte », en référence à l'Arche d'alliance ), une armoire généralement ornée de tentures brodées, ou une niche orientée vers Jérusalem, qui est la direction vers laquelle prient les Juifs .

Ce manuscrit d’un seul tenant est réalisé sur un parchemin en fine peau de chèvre ( environ 32 m de long d’un seul tenant ) .

Il doit être écrit d’un seul jet, la moindre faute d’écriture entraîne sa mise au rebut ; toute retouche est bannise . La typographie est dite « justifiée « par une astuce d’écriture qui permet d’allonger certaines lettres pour donner une plus belle présentation .

La lecture se fait en utilisant un guide dit « doigt de lecture « car la tradition hébraïque interdit au lecteur de poser ses doigts sur le texte sacrée ; il s’agit d’une sorte de fin « sceptre « terminé par une main avec un doigt tendu, réalisé dans les métaux les plus précieux .

Traditionnellement, de riches donateurs, font don de torahs drapées dans des housses en tissus aux Hamisha Houmshei Torah, ( les cinq livres de Moïse), avec souvent une traduction ou des commentaires imprimés en marge du texte . Bien que traité avec révérence, la sainteté des écrits précieux, est souvent brocardés . Ces torahs portant le nom du donateur restent à l’entière discrétion du lecteur .

Le texte de la Torah est également fréquemment imprimé ( à des fins non-rituelles ) au format d’un livre « classique » ( et non sous forme de rouleau ), appelé Houmash, ces écrits n'atteignent pas la renommée d'un Sefer Torah, qui constitue un véritable trésor pour la communauté qui en possède un .

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La RÉDACTION d’un SEFER TORAH

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Selon la Loi juive, un Sefer Torah ( plur. : Sifrei Torah ) est une copie du texte hébreu des Cinq Livres de Moïse ( Pentateuque ), réalisée à la main, c'est-à-dire à la plume, sur un « Qvil ou un Qlaf « type particuliers de parchemin .

Entièrement écrit en hébreu, un Sefer Torah contient 187 chapitres, 5 845 versets, 79 976 mots et 304 805 lettres . Chacune des lettres doit être scrupuleusement reproduite par un sofer ( scribe accompli ) avec un instrument d'écriture en matière végétale ou animale ( roseau, plume ) trempé dans de l'encre noire, le processus pouvant durer 18 mois et utilisant soixante peaux d'un animal d'une espèce rituellement pure . La moindre erreur lors de l'inscription, tant qualitative que quantitative, rend l'entièreté du Sefer Torah , « passoul « ( invalide ) .

Le Talmud, ouvrage compilant l'ensemble de la Loi orale du judaïsme, nous apprend :,

que tout rouleau doit être écrit sur un « Qvil « traité avec du sel, de la farine et des « m'afatsim « ( un résidu d'enzymes de guêpes et de troncs d'arbres ) afin d'être valide . Tout rouleau non traité de la sorte est considéré invalide ( Mishneh Torah 1-8 & 1-14 ) . cependant , le Qlaf est actuellement préféré .

Les Sifrei Torah modernes sont écrits avec 42 lignes de texte par colonne. Des règles très strictes régissent la position et l'apparence des lettres . Plusieurs scripts hébraïques peuvent être utilisés, mais on accorde souvent une préférence aux calligraphies, élégantes autant que complexes .

Le texte hébraïque du Tanakh, et de la Torah en particulier, étant considéré comme saint, jusqu'à la dernière lettre, des traductions ou des transcriptions imprimées sont fort peu considérées pour l'usage rituel, et la transcription manuelle fait l'objet d'un soin particulièrement minutieux . Une simple lettre, « un simple ornement ou symbole » faussé parmi les 304 805 lettres, et le livre est déclassé .

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Le Qlaf : un matériel digne d'un Sefer Torah

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Qlaf ( également Klaf ou K'laf, « parchemin » en hébreu ), est le mot consacré pour désigner un rouleau cachère de parchemin .

Le parchemin peut être fait sur la peau spécialement préparée de tout animal cachère - chèvre, taureau vache ( mais pas bœuf ), ou cerf . La peau est faite de trois couches ( Q’vil, Q’laf et doksostus ) mais seule la portion charnue de la couche profonde ( Q'vil ) ou la portion externe de la couche poilue ( Qlaf ) sont cachères ( propres à l'usage ) pour l'utilisation à des fins saintes .

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Méthode de nettoyage et de la préparation de la peau

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aux temps talmudiques, de l'eau salée et de l'orge étaient épandues sur les peaux, qui étaient ensuite trempées dans du jus d'afatsa ( coloquinte ) . De « l'engrais » de chien pouvait également servir à cet usage .

De nos jours, les peaux sont plongées dans de l'eau claire pendant deux jours, après quoi elles sont trempées dans de l'eau calcaire ( à vérifier ) pendant neuf jours afin d'ôter les poils . Lorsque la surface est devenue glabre, le sofer l'étend sur un cadre de séchage en bois et le gratte jusqu'à ce qu'il soit sec, et que les plis soient écrasés avec des presses . Les peaux sont ensuite sablées jusqu'à devenir lisses et planes, prêtes à l'emploi .

Certains parchemins ( souvent de mauvaise qualité ) sont barbouillés avec du log, une substance crayeuse blanchissante ( quelquefois, d'un seul côté ). Cette pratique est peu appréciée des scribes, qui font remarquer que le log forme une barrière entre l'encre et le parchemin .

Les peaux sont assemblées les unes aux autres à l'aide de tendons d'animaux purs, voire de fil de lin et de colle, à condition que celle-ci soit à base de gélatine provenant d'animaux purs . Les rouleaux de la mer Morte attestent déjà les trois pratiques .( III éme siècle avant J.-C et Ier siècle Ap J.C )

Préparé « pour les cieux »
Le parchemin doit être préparé « pour les cieux », c'est-à-dire avec l'intention de réaliser un acte divin, et le préparateur doit en faire état dans une déclaration, car on ne peut utiliser un Qlaf destiné à un usage de moindre sainteté . Le sofer doit dire qu'il prépare un parchemin en vue d'un Sefer Torah, mais que cela peut changer s'il le souhaite.
Après la préparation, le sofer doit marquer le parchemin avec une sarguèl ( règle ), en s'assurant que les lignes-guide sont droites . Seul le guide supérieur est tracé . Les lettres s'alignent par rapport à lui .
C'est une mitzvah (commandement) pour chaque Juif d'écrire ou de faire écrire un Sefer Torah pour lui . ( Voir Deut. 31:19 ) .
                                                                                                                                     
Histoire
D'après les textes juifs les plus anciens et ayant la plus grande autorité (Mishna Sofrim (200-500 ap. J.-C., l'œuvre gaonique intitulée Halakhot Gdolot (743 ap. J.-C.) et le Mishneh Torah de Maïmonide), le Qlaf est la portion profonde ( la plus proche de la chair ) de la peau animale dépecée ( le Qvil ). Les Soferim utilisaient à l'origine le fond de cette portion pour écrire les phylactères . Les Sifrei Torah étaient également écrits sur ce support, en dernier recours . 

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