CAHORS - Le PONT VALENTRE - Patrimoine UNESCO
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CAHORS - Le PONT VALENTRE
- pont classé au Patrimoine UNESCO -
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Un des rares PONTS MEDIEVAUX FORTIFIES en excellent état . . .
Le pont Valentré ( en occitan pont de Balandras ), également appelé pont du Diable, est un pont fortifié du XIV éme siècle franchissant le Lot à Cahors ( département du Lot ) . Il offre aujourd'hui, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches , un exemple éblouissant de l'architecture de défense du Moyen Âge .
Le pont Valentré est classé au titre des monuments historiques en date de 1840 et depuis 1998 au patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France . Depuis 2012, avec le viaduc de Millau, le pont du Gard, le pont du Diable et le viaduc de Garabit, il fait partie des ponts remarquables du Sud de la France . Nous avons pu le voir à notre arrivée, coloré par un un soleil couchant incendiant ses vieilles pierres .Et nous nous nous réjouissions de mieux le visiter à notre passage le matin du lendemain car le chemin de Saint Jacques le traverse .
. mais Un temps exécrable, le lendemain matin, a compromis la qualité des photos . . .
La traversée du pont s'est effectuée sous des averses de pluies glaciales, entrecoupées d'éclaircies qui nous ont fait entrevoir ce que doivent être les vues offertes depuis les hauteurs sur la ville et le pont lui même .
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Album collectif - photos MNB(C), MP(C) & BJ(C)09-2014 - textes inspirés de documents trouvés sur place, de sites web et d'archives et impressions personnelles - mise en page et rédaction goelandmedia.prod@gmail.com (c)
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Sur le CHEMIN ( Via Podiensis - GR 36-46 ) Visite en profondeur de CAHORS
Le PONT VALENTRE le soir de l'arrivée et au petit matin le lendemain
Chaque village est un trésor, chaque pas une découverte . . .
CAHORS (vallée du Lot)
CAHORS - LE PONT VALENTRE
Cathédrale SAINT ETIENNE
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DIAPORAMA SONORISE
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CAHORS - Le PONT VALENTRE - Patrimoine UNESCO - Pont Médiéval fortifié - XIVéme Siécle .
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BREF HISTORIQUE de sa CONSTRUCTION
Construit aux temps des guerres franco-anglaises, réservé de nos jours aux piétons et cyclistes, le pont Valentré donne accès à la ville de Cahors ; il constitue un exemple rare d'architecture militaire française du moyen-age et l'un des plus beaux ponts médiévaux fortifiés subsistant encore .
Sa construction fut décidée par les consuls de la ville en 1306, et la première pierre fut posée le 17 juin 1308 . Plus qu'un pont , il avait une fonction de forteresse, destinée à défendre la ville contre des attaques en provenance de l'ouest . Paradoxalement, aucun assaillant, ni les Anglais, ni Henri IV ne l'attaquèrent .
Sa chaussée en dos-d'âne, longue de 138 mètres, s'appuie sur six grandes arches en ogives gothiques de 16,50 mètres ; ce pont est flanqué d'avant-becs crénelés et surmonté de trois tours carrées à créneaux et mâchicoulis dominant le cours du Lot de 40 mètres . Deux barbacanes ( point d'appuis fortifiés ) protégeaient son accès, mais seule celle du côté de la ville ( à l'Est ) est visible de nos jours .
Sa construction devait entraîner la création d'un second axe commercial est-ouest, suppléant à celui Nord-sud, qui enrichissait alors la ville . La cité subit alors une importante modification dans sa circulation interne et dans le flux des marchandises . Le pont était placé sous la protection d'une chapelle dédiée à la Vierge dans la barbacane occidentale .
Il fut achevé en 1378, sa restauration entreprise en 1879 a sensiblement modifié son aspect initial, mais l'ensemble de l'ouvrage est d'une esthétique irréprochable .
Situé sur la Via Podiensis ( Chemin du Puy en Velay ) du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et sur le sentier de randonnée GR 36(c) il draine un flux permanent de randonneurs et de pèlerins .
Sa traversée et le début de l'étape suivante
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Faisant fi du contournement par le sud ( de Cahors ) du sentier officiel, nous sommes arrivés dans Cahors par son faubourg de Cabessut ; puis par le pont Cabessut, sommes entrés en ville pour y faire étape .
Le lendemain, donc, nous avons pris une heure ou deux pour terminer la visite de cette belle cité . Puis retraversé le Lot en direction de l'ouest par le Pont Valentré ; le sentier gravit alors la berge opposée à la ville et en quelques centaines de mètres atteint le bord du plateau par une montée plutôt raide ( 150 m de dénivellation positive ) . La vue aurait dù être superbe, mais brumes et averses, nous ont gèné et l'horaire à respecter pour l'étape suivante, nous a contraint à regret, à poursuivre notre route vers l'ouest . . .
ULTREIA, toujours plus à l'ouest . . .
La Légende DU DIABLOTIN
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La construction du pont, s'éternisant sur plus d'un demi-siècle fit naître une légende que chaque Cadurcien se plaît à perpétuer . C'est une variation sur le thème de plusieurs dizaines de légendes identiques, concernant des ponts dans de nombreuses régions de France . Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître maçon signe un pacte avec le Diable . Selon les termes de ce contrat, le Diable, Satan en personne, usera de toute sa magie, pour accélérer la construction, le constructeur s'engageant, en contre partie, à lui abandonner son âme . Subitement alors, le pont s'élève avec rapidité ; les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme . Pour sauver son âme, le constructeur , avec finesse, demande alors au diable d'aller chercher de l'eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible ( un tamis ).
Satan , l'exercice étant impossible, et perdant son marché, décide de se venger, envoyant chaque nuit un diablotin pour desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du Diable ; obligeant les maçon à la remettre en place tous les jours . . .
En 1879, lors de la restauration du pont, l'architecte Paul Gout fait apposer dans l'emplacement vide, une pierre sculptée à l'effigie d'un diablotin . C'est un certain Calmon, sculpteur originaire de la région qui réalisa la sculpture . Ainsi, conjurant le sort, à chaque fois que le Diable vérifie si le pont est bien inachevé, il se fourvoie en pensant que c'est l'un des siens qui démantèle le pont .
On peut s'interroger sur la généralisation de ces légendes satanistes, attachées à la construction de ponts à ces lointaines époques. Sans doute, le réel exploit technique réalisé par les " Maitres Maçons " , son coté surhumain, ne pouvait s'expliquer que par une intervention magique . . .
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