SAINT JEAN SAVERNE très beau village d'ALSACE pas à pas au fil des rues
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SAINT JEAN SAVERNE
très beau village d'ALSACE pas à pas au fil des rues
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SAINT JEAN SAVERNE ( Alsace )
Village des piémonts des Vosges à 5 km de SAVERNE
au pieds des rochers du « Mont SAINT MICHEL «
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Les premières implantations antiques, d’une façon générale, privilégiaient les crêtes pour des raisons stratégiques et pour les facilités défensives qu’elles offraient .
10 000 ans d'occupation humaine
Dominant le village , le promontoire rocheux du Mont Saint-Michel ( Inv. MH. 19.08.1993 )
a livré du mobilier archéologique mésolithique ( VIII éme millénaire avant notre ère ), laténien ( V éme au III éme siècles avant JC ), gallo-romain ( IV éme siècle ap JC ), carolingien ( IX éme et X éme siècles ), médiéval et moderne ( XIVe au XVIIIe siècle ) .
Sur toute la crête, on était constaté les traces d’occupations humaines . Les rochers du Mont Saint Michel constitue un poste d’observation idéal ; en relation notamment avec l’oppidum celtique tout proche de la Heidenstadt ( Ernolsheim-lès-Saverne ), et contrôlant l’antique passage nord du Seuil de Saverne . Ensemble séparé d’à peine quatre kilomètres de l’imposant oppidum celtique du Fossé des Pandours, contrôlant le passage sud du Seuil par le “ Col de Saverne “.
Cet ensemble archéologique local révèle des traces d’occupations humaines très anciennes, exception faite du versant pentu sur lequel se sont établies les localités actuelles, alignées à pied et le long de la grande faille vosgienne . Sous la couche de grès sommitale , ces terrasses calcaires, peu propices à l’implantation humaine antique recherchant des sites stratégiques en crête ou des terres fertiles en plaine, ne sont colonisées par l’homme qu’avec le développement spectaculaire de la viticulture au Haut Moyen Age .
Jadis SAINT JEAN les CHOUX
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L'actuelle dénomination Saint-Jean-Saverne date de 1920 lorsque la commune, mettant à profit le retour de l'Alsace-Lorraine à la France et le rétablissement des appellations françaises, opta pour ce nom consensuel en lieu et place du sobriquet Saint-Jean-des-Choux dont l'avaient affublée à la fin du XVIII éme siècle les autorités françaises . Ceci en souvenir d'un combat désespéré livré en 1676 par les troupes du maréchal de Luxembourg, acculées par les troupes impériales du duc Charles V de Lorraine, au pied des Vosges et du village, dans les champs de choux.
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Les ORIGINES
Antérieurement, au temps du Saint-Empire romain germanique, l'appellation officielle était Sankt Johann bei ( ou nächst) Elsass-Zabern ) , appellation reprise par les autorités allemandes pendant la période d'annexion de 1871-1918 et de celle de l’occupation et annexion de 1940-1944 .
Cette dénomination est la traduction littérale de S. Iohannes prope Tabernas, plus anciennement S. Iohannes prope oppidum Zabernia, apparue dans les textes officiels anciens en 1126-1127 sous la forme Cella Sancti Iohannis, en remplacement du premier nom connu de la localité, Meginhelmeswilre, dans l'acte de donation du village et du domaine par le propriétaire Pierre de Lutzelbourg à l'abbaye de Sankt Georgen (en Forêt-Noire) . Ce premier nom germanique évoque une création mérovingienne ou carolingienne, .
Dominant le VILLAGE – LE ROCHER du MONT St MICHEL
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Le mont Saint-Michel est un sommet situé dans le parc naturel régional des Vosges du Nord, sur la commune de Saint-Jean-Saverne. Il culmine à 437 mètres.
Ce lieu offre un panorama sur les villages environnants, et fait l'objet d'une occupation humaine depuis au moins le IV éme millénaire av. J.-C .Mais les fouilles y ont livrés des traces humaines remontant au VIII éme millénaire .
La chapelle qui domine le rocher est dédiée à l'archange saint Michel.
Ce lieu est mentionné pour la première fois en 1126 sous le nom d'Hertenstein dans l'acte de donation de l'abbaye bénédictine de Meginhelmeswilre, aujourd'hui Saint-Jean-Saverne . Il est ensuite nommé Bruderberg ( mont des frères ermites ), Bruderstein ( rocher des frères ermites ), ou encore Johannesberg ( mont de Jean ou de Saint-Jean ) .
La date de construction de la chapelle n'est pas connue avec précision mais un livre de l'évêché de Strasbourg datant de 1371 mentionne déjà l'endroit comme lieu de culte, au XIV éme siècle. Des frères ermites occupent les lieux .
C'est en 1553 que le nom de Sant Michelsberg ( Saint-Miche l ) apparaît . En 1576 . Il est représenté sur la carte de Daniel Specklin, où l'on voit une construction circulaire sur le promontoire, à l'emplacement du rond des sorcières . Anfractuosité creusé dans la dalle sommitale donnée pour être un lieu de culte païen , sans certitude toutefois .
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Église Saint-Jean-Baptiste ( du XI éme au XVIII éme siècles )
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Sur le domaine de Meginhelmeswilre, devenu Cella Sancti Johannis par la donation de 1126-1127, le nouveau propriétaire, l'abbaye de Sankt Georgen en Forêt-Noire fit construire dans le troisième quart du XII éme siècle une abbaye, placée sous l'invocation de Jean le Baptiste, pour accueillir une communauté de moniales bénédictines .
Abbaye : la tour-porche de 1733
Elle a été construite devant l’ancienne façade à l’italienne de l’église romane, détruisant et masquant le décor roman. Au-dessus du portail d’accès, sur une frise plate est gravée la dédicace latine : ANNO AB INCARNATIONE DOMINI MDCCXXXIII A PRIMA MONASTERII HUIUS PARTHENI FUNDATIONE DCVI En l’an 1733 depuis l’incarnation du Seigneur - 606 années après la première fondation de ce monastère de jeunes filles ( a été édifiée cette tour ). Dans une niche à coquille, une statue de la Vierge, dans le plus pur style rococo. A noter, au troisième niveau, au-dessus de la baie géminée de l’horloge, une tête romane remployée, dans laquelle la tradition populaire croit reconnaître l'effigie de Michel Meng, le reconstructeur de l’abbaye au XVIIIe siècle !
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