COLMARS les ALPES - Cité Vauban en val d' ALLOS

Ber Dranreb

06 nov. 2014

COLMARS-LES-ALPES-VAL-D'ALLOS

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COLMARS les ALPES

- Cité Vauban en val d' ALLOS -

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TOPONYMIE - ( textes inspirés de Wikipedia (c) et autres sources personnelles )

Première mention de l'origine dans les chartes datés de 1040, sous la forme Collo Martio, soit la « colline de Mars » . . . L’historien local Adrien Roux lit Collis Martis, et en fait une corruption de Collis Martini, la colline de saint Martin (d’Entraunes). Le nom officiel de la commune, tel que répertorié par le Code officiel géographique de l’Insee, est « Colmars ». ( l' usage, au niveau local, d'une appellation « Colmars-les-Alpes » jusqu'ici non entérinée par un décret, est présente jusque sur les panneaux d'entrée du bourg ). En occitan vivaro-alpin la commune se nomme Cormarç.

BREF HISTORIQUE -

Les comtes de Provence étaient seigneurs de la communauté de Colmars; le comte Raimond Bérenger V accorde le 27 novembre 1233 un consulat au bourg de Colmars . . .le consulat était une institution collégiale comprenant un chevalier, désigné parmi les nobles de la localité, trois notables, et le bailli ou bayle, représentant le comte. La charte de 1233 précise quels sont les cas où la justice sera rendue par les consuls (la justice civile) et limite le montant des impots. L’abbaye Saint-Victor de Marseille prélevait la dîme sur les fromages produits, dit de Thorame . . . Les communautés obtiennent le droit d’établir moulins et jardins sans autorisation et sans payer de cens . . .Les habitants sont exemptés de droits de passage pour leurs troupeaux transhumants et les marchandises qu’ils transportent dans tout le comté . . .

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COLMARS-les-ALPES - ( au FIL des RUES )

FORTIFICATIONS - En 1690, un détachement piémontais assiège la place et incendie Villars . . . La constructrion d'une place forte se justifie par la présence de la frontière avec l’Ubaye , Allos relevant alors du duché de Savoie. Colmars fait partie des places royales dès 1593. Cependant, le col d'Allos n’est franchissable que quelques mois dans l’année, et uniquement par une troupe réduite, aussi, la fortification de la ville n’a à faire face qu’à des assauts repoussables par des feux de mousqueterie. C’est ce qui explique son aspect léger . . . .Le bourg est fortifié dès le Moyen Âge. Avant le raid savoyard de novembre-décembre 1690 sur Seyne et Colmars, l'ingénieur en chef de la Provence, Niquet, propose des corrections. Les tours bastionnées sont construites à ce moment-là. Vauban fait un voyage dans les Alpes en 1693, il se contente de signer les plans qui lui sont proposés par ses subordonnés à Saint-Paul-de-Vence, commandant les deux redoutes appelées « forts » Ces redoutes et améliorations sont construites par Richerand, ingénieur en chef pour le Dauphiné et la Haute-Provence. Vauban visite par contre la place en 1700, pour inspecter les travaux . . .il y trouve de nombreux défauts, qui n’ont pas été corrigés selon ses instructions. Par la suite, en 1713, le traité d'Utrecht rattache l’Ubaye à la France, et Colmars devient alors une place de seconde ligne. . .

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COLMARS les ALPES - Cité Vauban en val d' ALLOS - dans l' écrin de ses murailles .

COLMARS les ALPES - Cité Vauban en val d' ALLOS - dans l' écrin de ses murailles .

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