ETAPE 7 - le chemin de St CHELY à ESPALION - La VILLE d'ESPALION

Ber Dranreb

31 mai 2014

ETAPE 7 - le chemin de St CHELY à ESPALION

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via podiensis du Puy en velay à Espalion

en direction de St Jacques de compostelle

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L'arrivée sur Espalion à la fin de cette étape est un pur moment d'extase ; c'est tout d'abord le bijou Roman de l' Eglise de PERSE, ciselée dans du grés rouge ; c'est l'accueil chez l'habitant, un couple merveilleux qui nous reçoit avec chaleur ; c'est la découverte des rives du Lot; en cette fin de journée, doré par les lumières d'automne, fardé par les ocres du soleil couchant, c'est le vieux pont se mirant en multiples reflets sur les eaux calmes du Lot . Table d'hôtes chez nos logeurs, férus de patrimoine, amoureux de leur région, heureux de partager, et cet homme luttant contre le maladie, souriant au bonheur du partage ...

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LA VILLE d'ESPALION

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La ville d'Espalion est née des échanges entre la vallée et la montagne, est surtout de la sûreté qu’offrait son pont majestueux pour traverser le Lot .

Très tôt une voie Romaine , succédant sans doute à itinéraire plus ancien, traversait la rivière . Quoique secondaire elle franchissait le Lot à Saint-Côme-d'Olt par un gué près de l'emplacement du pont gothique . Espalion se situait sur un tronçon de cette voie qui reliait Bordeaux ( via Cahors ) et Toulouse, à Lyon capitale des Gaules . Plus précisément la route entre Segodunum, Rodez capitale du pays des Rutènes, et Anderitum ( actuellement Javols ) capitale du pays des Gabales
La ville a été du Xéme à la Révolution dominée par le château de basalte des seigneurs de Calmont d'Olt, dont subsistent, au sud, les ruines. Sans doute descendaient-ils d’un chef local mis en place par Charlemagne .

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La ville, dominée par les ruines du château de Calmont d'Olt, est traversée par le Lot .

Entouré d’une campagne fertile, l'adage » Espalion, premier sourire du midi » se comprend surtout pour le pèlerin venu du nord par d'austères chemins.

Sur les rives du Lot s'alignent les façades de maisons pittoresques aux balcons de bois en encorbellement et toits pentus . Ce sont d'anciennes tanneries, les « calquières », dont les larges pierres en degrés, appelées « gandouliers », formant saillie plongent dans la rivière Lot ( Òlt en occitan ).

Sur ces escaliers de pierres, on pouvait tanner les peaux au niveau de la rivière, différent selon les saisons . Cette industrie prospère, c’est maintenue jusqu'à la Première Guerre Mondiale.

Le Lot est sujet à de fréquentes crues. Curieusement les torrents descendant de l'Aubrac sont appelés « boraldes » en amont d'Espalion et « coussanes » en aval.

À l’arrière plan, le Pont-Vieux, en grès rose à quatre arches, qui date du Moyen Âge, est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Compostelle en France.